- Le facteur humain est essentiel et pourtant très peu pris en compte :
- La cognition humaine joue un rôle important dans notre capacité à se sortir de l’impasse écologique. Comprendre ce qui régit nos comportements individuels et collectifs peut nous ouvrir des perspectives d’action nouvelles.
- Il y a une mine d’or de savoirs académiques d’un côté, une urgence écologique et des moyens d’action de l’autre :
- Les laboratoires académiques regorgent de connaissances sur la cognition humaine, les comportements et les dynamiques sociales, ainsi que de méthodes pour les appréhender. Par ailleurs, l’urgence est de plus en plus grande sur le terrain, et des problématiques écologiques de plus en plus complexes à adresser pour les activateur·rice·s[1] de la transition.
- Des obstacles à l’hybridation entre recherche et terrain :
- En l’état, ces deux mondes sont d’une part trop éloignés, ils se comprennent peu, et leur apport mutuel est mal identifié. Il y a donc besoin d’un acteur tierce qui oeuvre à créer un dialogue et à faire émerger une communauté capable d’adresser des problématiques communes et d’engager des actions conjointes.
- Au delà d’un commun, un équilibre entre les deux monde à trouver :
-
En effet, mettre les sciences cognitives et sociales au
service de la transition requiert :
- De comprendre l’ampleur des transformations socio-écologiques nécessaires (l’impact), et la complexité des enjeux et besoins sur le terrain (les objectifs de transformation).
- De caractériser les dimensions humaines et sociales inhérentes à ces problématiques de terrain et déterminantes pour répondre à l’ampleur des enjeux (comprendre de ce qui freine les transformations ou peut les faciliter/accélérer).
- Identifier comment les disciplines scientifiques peuvent être mobilisées pour mieux comprendre ces dimensions et mieux agir dessus.
[1] : Par activateur·rice·s de la transition, l’association entend les individus orchestrant la transition. Contrairement aux acteur·rice·s de la transition qui oeuvrent à se changer pour répondre aux enjeux de transition, les activateur·rice·s oeuvrent à faire changer les autres.
S’il fallait s’en convaincre, voici des exemples de bénéfices mutuels à favoriser l’hybridation entre recherche et terrain :
- Challenger nos idées reçues sur la psychologie humaine
- Faire le lien entre des chercheur·se·s et des structures dans les territoires
- Faire rayonner la recherche et les savoirs en sciences cognitives et sociales pour créer une culture / compréhension commune
- Mieux comprendre les problèmes sur le terrain