Césure (salle Las Vergnas) - 13 rue Santeuil, 75005 Paris
Pour cet apéro, Dr Mathilde Mus (Institut Jean Nicod, ENS Paris) viendra présenter la revue systématique qu’elle a effectuée lors de sa thèse, portant sur les moteurs psychologique au soutien de politique de conservation (plus d'infos ci-dessous).
Vous êtes les bienvenu.e.s dès 18h45 en salle Las Vergnas. Nous essayerons de commencer la présentation à 19h. N’hésitez pas à ramener de quoi manger pendant la présentation. Après la présentation de Mathilde, nous pourrons continuer la discussion ensemble à la cantine/bar de Césure autour d’un verre.
On compte sur vous pour être nombreux·ses à cet apéro d'automne ! N'hésitez pas à transmettre le message autour de vous et aux personnes qui pourraient être intéressées.
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Intitulé de la présentation: « Les moteurs psychologiques du soutien aux politiques de conservation : Une revue systématique de la littérature quantitative. »
Résumé: Face à la crise actuelle de la biodiversité, des politiques de conservation plus larges et plus strictes sont de plus en plus nécessaires. Comme c'est le cas pour d'autres politiques environnementales, le soutien public aux mesures de conservation est souvent une condition nécessaire à leur succès. Il est donc crucial d'identifier quels facteurs sont associés au soutien des citoyens aux politiques de conservation pour améliorer la prise de décision en matière de politiques. Pour cela, nous avons réalisé la première revue de littérature explorant de manière systématique les études empiriques qui investiguent l'effet des facteurs psychologiques sur le soutien aux politiques de conservation, en suivant les directives PRISMA-ScR (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses for Scoping Reviews). Après un processus de sélection des données, 66 études ont été incluses dans la revue, et les résultats ont été synthétisés en utilisant à la fois une approche narrative et des analyses statistiques descriptives. Parmi les sources examinées, nous avons constaté que les facteurs représentationnels (c'est-à-dire les croyances, perceptions) ont reçu le plus d'attention de la part des chercheurs, tandis que les facteurs normatifs (c'est-à-dire les normes morales et sociales) ont été les moins étudiés. De plus, les orientations de valeur à l’égard de la faune, les connaissances sur la conservation et les questions environnementales, ainsi que les attitudes générales à l’égard des politiques, sont les facteurs psychologiques les plus solidement associés au soutien aux politiques de conservation.